Chroniques de Téhéran




 
Réalisateur :
  Ali ASGARI et Alireza KHATAMI
Acteurs :
  Bahman Ark, Arghavan Shabani, Servin Zabetiyan, ...
     
Genre :
  Comédie, Drame
Durée :
  1 h 17
Date de sortie :
  13/03/2024
Titre original :
  Ayeh haye zamini
   
Note "critique" :
  2,50
 Classement 2024
  29 / 96 

Résumé :
.O

xx
.O.
Un homme déclare la naissance de son fils. Une mère habille sa fille pour la rentrée. Une élève est convoquée par la directrice. Une jeune femme conteste une contravention. Une jeune fille se présente à un entretien d’embauche. Un jeune homme vient retirer son permis de conduire. Un homme au chômage répond à une annonce. Un réalisateur demande une autorisation de tournage. Une femme cherche à retrouver son chien. Neuf visages de la vie quotidienne à Téhéran.
.O.

Xavier
@ @

.O.
09/04/2024
À la manière des recherches Google qui permettront toujours de confirmer notre avis initial sur n'importe quel type de question (pour ou contre l'IVG ? La Terre est-elle plate ? La théorie du complot est-elle censée ? etc...) ce film convaincra aisément les spectateurs qui décideront d'aller le voir au cinéma.

J'en fais partie et toutes ces petites histoires qui mettent en lumières les demandes abracadabrantes du gouvernement iranien ou plus généralement de la société iranienne résonnent pour moi comme un portrait à charge contre une société qui prône un mode de vie bien éloigné du mien et de ma conception de la liberté de vivre comme on l'entend (tant que cela ne se fait pas aux dépens des autres).

L'utilisation d'un dispositif systématique (avec toujours un personnage en dehors de l'écran qui donne la réplique) associé à un jeu d'acteur pas toujours convaincant donnent à ce film un côté "mini-série" qui ne fonctionne pas totalement au cinéma. À l'image des "brèves de comptoir", on se demande aussi quel poids donner à ce que nous voyons et entendons, sachant que certaines situations pourraient trouver leur pendant dans d'autres sociétés à travers le monde (la France en faisant partie).

Montrer le poids d'une administration ubuesque (pour le choix d'un prénom, la validation d'un scénario, la mise en demeure de prouver son innocence) ou celui d'une société mercantile et religieuse à outrance (la gamine encore très éloignée de toutes ces problématiques) est sain mais est-ce que le film est pour autant "bon" ?

Une fois de plus, la mention "Cannes 2023" fonctionne comme une mise en lumière plus politique que cinéphilique. Ce n'est pas gênant - et même plutôt sain - d'avoir des endroits qui servent de caisse de résonnance pour défendre telle ou telle cause mais j'ai apprécié que le film ne dure qu'une grosse heure et j'ai des doutes sur ses qualités cinématographiques.

Après, tourner dans ce pays n'est pas une sinécure et les acteurs, les producteurs et le réalisateur ont plus de mérite que la plupart des films français qui déboulent par dizaine chaque semaine sans scénario, sans ambition mais déjà bien remboursés par les aides diverses et variées alors... donnez sa chance à ces chroniques de Téhéran me paraît une bonne chose et je lui souhaite une belle carrière :-)
.O.


Première :
¤ ¤
.O.
Neuf histoires qui n’en font qu’une : un subterfuge qui permit à Alireza Khatami de déjouer la censure. Et autant d’instantanés, à la fois drôles et tragiques, qui défendent la liberté.
.O.


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